Avec le défilé de sa collection Isé, 1look by Adé confirme son optimisme
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Le SIDO, IoT – AI – ROBOTICS ouvre les portes de sa 5ème édition les 10 et 11 avril 2019, à la Cité Internationale de Lyon, et double sa surface d’exposition, consacrant d’ores et déjà le succès de cette importante manifestation.
Le SIDO est un véritable creuset de l’innovation, dans le top 5 européen des évèvements IoT s’enrichit en proposant un rendez-vous « Technologies & marchés » unique sur le Vieux Continent, en combinant la Robotique, l’IoT et l’IA (Intelligence Artificielle). Le SIDO réunit tous les composants de cette transformation systémique pour permettre la construction de solutions complètes et connectées d’automatisation et de digitalisation.
Les 10 et 11 avril 2019, le SIDO rassemblera plus de 400 exposants experts en IoT, Robotique et IA, plus de 10000 décideurs, et acteurs de l’innovation, 200 intervenants internationaux, ainsi que le sommet des Top executives IoT, IA et Robotique, autour de 7 univers sectoriels (Industry & Supply chain, Transport, Energy – Infrastructure – Building, Agritech & Foodprocessing, Smart city – Mobilité, Healthcare, Consumer Experience), 40 conférences et plus de 100 startups internationales.
Le SIDO structure 3 marchés esentiels pour le futur de l’économie.
Le premier de ces marchés est celui de l’IoT, avec une croissance de 10% par an, surtout dans l’industrie, avec un parc de 35 milliards d’unités prévues pour 2030 (source Idate, janvier 2018.
Selon l’étude de Wawestone, les bénéfices les plus importants attendus par les dirigeants d’entreprises sont notamment des nouveaux produits et services, de nouvelles manières de travailler, une automatisation des processus, l’amélioration de la satisfaction client, un meilleur usage des actifs industriels.
Le second marché est celui de la robotique, dont la partie industrielle a vu son volume annuel doubler en 5 ans, pour atteindre 40 milliards USD en 2017. Plus de 60% des plus grandes entreprises industrielles seront équipées en 2019 (source IDC, janvier 2016). La robotique et l’IA concerne aussi les PME et les PMI, grâce à la robotique collaborative avec une croissance de plus de 50% chaque année depuis 2010. Le marché des « cobots » (robots collaboratifs) a atteint 176;7 millions USD en 2016, et devrait représenter plus de 4 milliards USD en 2023.
Dans le domaine des services, l’impact est déjà présent dans la médecine, les transports et la mobilité, la sécurité, et ce marché représente déjà 9 milliards USD, avec une croissance annuelle de plus de 20% depuis plusieurs années.
Le troisième marché est celui de l’intelligence artificielle ou IA, avec le big data, le deep learning, et l’augmentation de la puissance de calcul et de stockage, liée au cloud et à l’hyperconnectivité des équipements, avec des applications très concrètes. Ce marché devrait représenter 11 milliards USD (source : Tractica 2017).
L’IA transforme déjà 4 briques, 4 composants de l’IoT et de la Robotique : la perception cognitive, les analyses et traitements des données, l’apprentissage automatique et le traitement automatique du langage.
Le programme complet des conférences est ici.
La liste des startups présentes est ici.
La liste de toutes les entreprises présentes est ici.
Il est possible d’obtenir un badge visiteur ici.
Lieu : Cité Internationale de Lyon
Accueil Terreaux – Forum 1/2/3 – 4/5/6 au 50 Quai Charles de Gaulle, 69006 Lyon
Dates et horaires : Mercredi 10 avril 2019 de 08H30 à 18H00 et Jeudi 11 avril 2019 de 08H30 à 18H00.
La conférence était animée par Virgile CAILLET, Délégué Général de la FIFAS et les intervenants étaient :
– Sandrine JAUMIER, Cheffe du bureau des biens de consommamtion, DGE
– Laurent LETAILLEUR, Chef du bureau de l’économie du sport au sein du Ministère des Sports
– Pascal AYMAR, Directeur du développement de l’INSEEC SPORT
– Xavier RIVOIRE, Directeur de la communication externe DECATHLON
Le Salon Sport Achat était le moment idéal pour présenter la première étude réalisée sur l’industrie du sport en France, « Enjeux et perspectives des industries du sport en France » menée par la Direction Générale des Entreprises, tant au niveau qualitatif qu’au niveau quantitatif.
Les principaux objectifs de l’étude étaient de :
– Comprendre les pratiques, besoins et attentes de la clientèle tout en identifiant les facteurs clés de succès des entreprises (perspectives et trajectoires d’évolution)
– Etablir les enjeux et opportunités des marchés du sport (forces et faiblesses des industries)
– Identifier les orientations stratégiques et opérationnelles afin de dynamiser le secteur.
De l’avis de Pascal AYMAR, l’étude a été très bien menée, et propose des recommandations pertinentes, tout en évoquant un manque sur le traitement des faiblesses commerciales du secteur, notamment à l’international.
L’une des avancées de cette étude a été de pouvoir faire discuter ensemble la grande diversité des acteurs impliqués, issus du secteur public et du secteur privé, ce qui constitue en soi une base solide pour s’améliorer collectivement sur le sujet.
Evoquant le rapprochement public/privé, Xavier RIVOIRE, directeur de la communication de Décathlon, met l’accent sur le fait que l’innovation n’a pas besoin d’être à 700 euros, car elle doit être accessible.
De même, on ne peut plus concevoir le commerce sans une ouverture absolue à l’international, car n’importe quel commerce qui s’ouvre à l’international fait plus de chiffre d’affaires. L’orientation internationale est capitale.
Le marché du sport : un potentiel énorme
Pascal AYMAR rappelle que le chiffre d’affaires mondial du sport représente 800 millions, et que la France représente 5% du total, pour 200 000 emplois, contre 500 000 emplois dans l’industrie automobile.
C’est un énorme potentiel qui pourrait être mieux exploité avec plus d’esprit commercial à l’international, faiblesse de notre pays, et qui semble le rester.
Une étude, un observatoire, et un mouvement progressif de structuration de l’action collective
Au-delà de ce constat posé par Pascal AYMAR, Laurent LETAILLEUR de la DGF rappelle que la création d’un bureau dédié à l’industrie du sport reflète deux aspects parallèles relevant de la responsabilité de l’Etat et des pouvoirs publics, d’une part, avoir la capacité de financement du sport de haut niveau, et d’autre part, avoir la capacité de financement des sports de masse. La sphère privée doit aussi jouer son rôle. L’étude, et aussi l’observatoire de l’économie du sport permettent d’avoir un lieu de connaissance de l’industrie du sport, et de répondre aussi à des attentes des acteurs privés qui ont besoin d’un interlocuteur public, pour redynamiser l’ensemble, et aussi se projeter à l’international, où par exemple, la France dispose d’un savoir-faire spécifique, reconnu, notamment dans le secteur du football, et des industries de la montagne.
La France a des atouts à faire valoir sur ce marché
Pascal AYMAR ajoute que l’on a l’habitude de considérer le marché du sport à travers son aspect ludique, ou par le prisme du tourisme, alors que c’est en soi une véritable industrie, dont tous les grands pays ne disposent pas, comme par exemple l’Angleterre ou la Russie. La France dispose de cette spécificité comme les Etats-Unis, ou l’Allemagne.
Innovation, communication et internationalisation
Xavier RIVOIRE est très heureux de cet engouement des pouvoirs publics et attend le passage des incantations aux réalisations.
Sandrine JAUMIER indique à ce sujet que Sportec et d’autres outils comme Sports French Ticket constituent des outils publics pour accompagner l’industrie du sport.
Pascal AYMAR au-delà des outils publics témoigne des attentes des consommateurs en matière d’innovations de rupture. On pêche à communiquer sur l’innovation quand elle est là, de manière internationale, et on a du mal à passer àl’étranger.
Afin de remédier à cette mauvaise communication sur les innovations, Sandrine JAUMIER rappelle l’existence d’une exposition sur les entreprises innovantes du sport, qui figureront au catalogue de Business France.
Toujours dans cette perspective, Laurent LETAILLEUR souligne que la candidature de Paris 2024 peut constituer une opportunité très importante, si l’on compare notamment celle-ci avec la candidature de Los Angeles qui s’adosse à la Silicon Valley, à laquelle la French Tech n’a rien à envier.
Dans ce même mouvement, Xavier RIVOIRE revient sur plusieurs expériences vécues, et émet le voeu que l’on pratique moins l’entre-soi, que l’on apprenne et pratique plus les langues étrangères, lors de manifestations ayant lieu à l’étranger.
Un marché intérieur à développer face à des défis multiples
Revenant sur le marché intérieur, les intervenants font le constat que 45% des Français pratiquent un sport de manière régulière, ce qui laisse un marché considérable à conquérir, tout en ayant à faire face à de nombreux défis ou changements dans la pratique même du sport, liés à l’autonomie ou self-service, aux lieux, et à la sédentarité accrue de la génération des 8-15 ans. A cela s’ajoute, une approche communautaire par rapport aux sports, qui deviennent un partage de passions, d’idées, de valeurs, de produits, d’où la nécessité d’un marketing communautaire, et la chance donnée aux marques authentiques, disposant d’un véritable tam-tam communautaire sur les réseaux sociaux, et par le digital, avec la possibilité d’émerger avec des moyens publicitaires bien moindres que dans une époque précédente.
La question se pose des rapports entre le digital, le numérique, le web, les applications mobiles d’une part, et la pratique sportive d’autre part. Pour certains intervenants, le digital concurrence le sport, pour d’autres, il permet au contraire un accompagnement. Le sujet n’est pas épuisé.
Le rôle des fédérations dans la mutation des pratiques sportives doit aussi se transformer pour passer d’un encartage à des services sportifs rendus à des clients.
Entre digitalisation, expériences consommateurs et horaires d’EPS à l’école, le débat est lancé
Malgré tout, le marché est dynamique, puisque l’on parle d’une croissance de 2,5% à 3%, soit 13 milliards, même si on passe beaucoup plus facilement du terrain de sport aux canapés et aux chips. Les clubs douvent faire mieux pour attirer plus de monde.
Des intervenants déplorent la faiblesse des horaires d’EPS (Education Physique et Sportive) à l’école, deux heures sont considérées comme insuffisantes, et l’on déplore l’opposition des fédérations sportives à des horaires d’EPS plus importants, comme 3 ou 4 heures hebdomadaires.
En dehors de l’école, un des axes importants pour promouvoir le sport consiste simplement à s’intéresser à l’expérience des consommateurs qui souvent inventent de nouvelles pratiques, comme le rappelle Pascal AYMAR.
Xavier RIVOIRE complète le tableau en analysant le mouvement de digitalisation de l’activité commerciale, et constate que si les ventes digitales augmentent, les clients digitaux sont les mêmes que les clients physiques. Pour pousser à la pratique sportive, en partant du digital, il y a peut-être des modes à créer.
Nécessité de l’action collective, distribution et soutien aux jeunes talents
Pour Laurent LETAILLEUR, l’économie du sport nécessite de réunir tout le monde autour d’une table, comme pour tous les secteurs
Pour Pascal AYMAR, il y a une prise de conscience par rapport à la formation, par rapport aux starts-ups, et par rapport à la distribution, cette dernière prenant plus de temps que les fabricants pour aller chercher des jeunes qui ont du talent. Autres facteurs à prendre en compte : l’élasticité de la pratique du sport par rapport aux revenus, l’accessibilité du sport pour tous. Ainsi le gouvernement chinois a-t-il promu le sport comme l’une des 5 industries prioritaires et multiplier le nombre d’heures de sports par 2. La Chine vient d’ailleurs en France pour chercher des compétences, à mieux faire connaître.
Dans ce contexte, on remarque un commencement de relocalisation de la production car le différentiel de prix a baissé, ce qui ne s’était plus vu depuis les 15 à 20 dernières années.
L’occasion de découvrir des nouveautés, des innovations, ou des produits intéressants, fait partie de l’intérêt de ce double salon, depuis longtemps un passage obligé pour offrir le meilleur du sport et du vélo à ses clients.
POLEPLANT, le bâton de ski en bambou
Rien ne prédestine un ingénieur diplômé de l’école d’ingénierie de Catane à revisiter les bâtons de skis, et c’est pourtant bien ce qu’a fait Gabriele NICOTRA qui fût aussi moniteur de ski pendant 5 ans, en proposant le retour du bambou comme matériau pour la fabrication des bâtons de ski, à la croisée des chemins entre ancienne tradition et innovation actuelle, entre Alpes et Japon. Avantages multiples pour le bâton en bambou : il est léger, solide, super écologique, et revient très bien. Produit à Tignes par des amis, depuis l’été 2015, il connait déjà un réel succès, puisque des skieurs de Freestyle, dans plusieurs équipes nationales, l’ont déjà adopté (France, Italie, Finlande), ainsi qu’une soixantaine de moniteurs dans 15 pays différents. Sur cette lancée, les ventes devraient doubler en 2016, avec l’Europe, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, comme marchés porteurs, grâce aux ventes directes et indirectes. À noter, les bâtons peuvent être personnalisés sur demande, avec votre nom, le logo de votre équipe, de votre stations ou de votre entreprise.
ADDBIKE, le triporteur pour tous
Addbike est une entreprise lyonnaise qui permet de transformer n’importe quel vélo en triporteur, de manière temporaire, ou définitive, en ajoutant un caisson de transport au niveau de l’essieu avant, c’est à dire à la place de la roue avant, en à peine 5 minutes, pour un prix environ 2 fois inférieur au prix des triporteurs d’entrée de gamme, avec l’avantage de la flexibilité, et un exceptionnel confort de conduite, puisque les options techniques retenues permettent de garder les mêmes sensations de conduite que sans caisson. Un système de frainage hydraulique à disque est monté directement sur les roues du caisson de transport assurant ainsi une grande facilité pour freiner ou stopper le vélo augmenté de son caisson. L’idée du créateur est de démocratiser le triporteur en ville.
Les ventes commencent fin septembre, via internet, et un réseau de distributeurs, avec un déploiement prévu en Europe en 2017. Et pas de concurrent sur cette offre. On a donc hâte de voir les différents modèles d’Addbike circuler en ville : le modèle pour transporter les enfants, les courses ou les charges.
KIFFY, le vélo cargo de Saint-Etienne qui s’exporte
Kiffy propose un vélo cargo compact, compactable, et transfonctionnel. Inventé à Montbrison, fabriqué à Saint-Étienne, il se vend déjà pour 80% à l’export, à Singapour, aux USA, en Allemagne, en Angleterre ou encore en Corée. Le plan à 3 ans prévoit la vente de 3000 exemplaires pour sa 3ème année de commercialisation, pour un prix public de 2300 euros, pour le modèle standard décliné en plusieurs options : caddy pour le golf, caisson isotherme, poussette, et caddy / charrette pour les courses au supermarché ou à l’épicerie du coin. C’est principalement pour aller faire ses achats que les vélos de Kiffy deviennent trans-fonctionnels : la partie caisson de transport devient un gros caddy que l’on peut détacher du reste du vélo pour le remplir lors des achats, puis ramener plein pour le réassembler au reste du vélo et repartir chez soi, provisions faites.
On peut le ranger en minimisant son encombrement au sol, en le repliant de manière simple.
Equita Lyon innove en accueillant le village des starts-ups d’Hippolia, le pôle des acteurs de la filière équine, basé à Caen et regroupant 145 adhérents de toute la France. La présence des starts-ups s’inscrit largement dans le cadre des missions d’Hippolia, parmi lesquelles figure l’accompagnement des « jeunes pousses », qu’il s’agisse de la conception de produits, d’étude de marché, de recherche de financement, de conquête de marchés, de formation ou d’actions collectives.
La création de ce pôle est une reconnaissance de l’importance du secteur économique articulé autour du cheval, et, in fine de son rôle stratégique, au-delà des 180 00 emplois équivalents temps plein générés, par son rôle structurant sur les territoires, et par sa capacité d’attraction pour le tourisme.
D’emblée le ton est donné sur le caractère concret et opérationnel du pôle, « Sans Hippolia, je ne pourrai pas être présent à Equitalyon, qui est un salon très important. », déclare l’un des exposants. « Pour moi adhérer à Hippolia, dés la création de l’entreprise était une évidence, car je connais déjà des membres, et je travaille même avec plusieurs autres exposants d’Hippolia, c’est vraiment utile d’en faire partie. ».
Tous les exposants d’Hippolia méritent que l’on s’intéresse à leur aventure.
Notons par exemple la (probable) benjamine (et surdouée) du groupe, Alexandra MARTEL, 20 ans depuis la semaine dernière, et fondatrice du réseau social Horsealot,
visant à unifier l’univers des cavaliers et des passionnés de cheval sur un support web, et à améliorer la qualité des informations échangées sur les forums, grâce à un processus de l’information par les utilisateurs eux-mêmes. Le projet a démarré il y a 2 ans, pour connaître un premier galop d’essai l’an dernier avec une version beta du site, monté en puissance depuis, avec 50 000 abonnés, et dont la première version est en ligne depuis une semaine. Un succès auprès du public qui devrait conforter la démarche enthousiaste et rigoureuse d’Alexandra MARTEL, qui unifie ainsi 2 de ses passions, le cheval et le digital, en faisant aussi partie d’un fonds d’investissement, THE FAMILY. Les entreprises peuvent créer gratuitement leur propre page sur le site www.horsealot.com et communiquer ainsi avec 50 000 contacts qualifiés. Toujours dans le digital, Balios propose Equisense, créée depuis quelques mois par 3 associés, dont 2 ingénieurs de l’UTC (Compiègne), qui opère dans le domaine de la performance équestre, grâce à son capteur d’informations, qui équipe le cheval, collecte des informations, les agrège et les rend disponibles sur différents supports (smartphones, tablettes, PC), pour l’instant 3 grandes familles d’informations sont enregistrées, l’activité, la santé, les performances, les parcours réalisés en 2D (entraînements, loisirs, intérieur/extérieur, compétitions…), avec des détails très fins… Ces informations peuvent évidemment être partagées par plusieurs cavaliers qui utilisent la même monture. La disponibilité des informations permet une meilleure prise en compte du travail déjà effectué par un cheval, et son cavalier, et de savoir ce qui peut ou doit être fait lors d’une séance ultérieure. Ou de repérer des points particuliers sur lesquels opérer plus précisément un effort.EQUINAIL est née d’une idée fulgurante, pendant un concours équestre, et propose des vernis colorés à la kératine pour les sabots des chevaux. Mettre la couleur aux pieds des chevaux est un concept novateur, avant-gardiste et disruptif. Le vernis est disponible en 12 couleurs, est conçu sur une base aqueuse, qui n’attaque ni la corne ni l’environnement, et peut être enlevé avec une simple brosse, du savon et de l’eau chaude. Concrètement, cela se traduit déjà par de beaux succès commerciaux qui dépassent la simple curiosité.
Yves LANGLOIS, le fondateur et pilote d’Equinail est lui-même propriétaire de chevaux, a œuvré pendant plus de 30 ans dans la publicité, et retrouve le plaisir de la création d’entreprise à travers Equinail.Il y avait une forte affluence, ce jeudi 22 octobre 2015, dans les salons de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon, à l’occasion de la présentation des « chiffres clés Auvergne Rhône-Alpes pour 2016 », publié par Lyon Place Financière et Tertiaire, organisation de la place financière et tertiaire de Lyon, fédérant les acteurs lyonnais du domaine, pour en promouvoir l’activité sur les différents marchés, et à l’international.
Etaient ainsi présents Olivier Arthaud (Direction Régionale des Commissaires aux comptes de Lyon), Gilles Assollant (Lyon Métropole Angels), David Buffelard (Lyon Pôle Bourse), Bernard Buisson (comité régional des banques), Jacques de Chilly (Grand Lyon La Métropole), Xavier Ginon (Conseil régional des Notaires de la Cour d’Appel de Lyon), Jean-Pierre Gitenay (Lamy Lexel avocat), Jacques Maureau (Conseil Régional de l’Ordre des Experts Comptables), Pierre du Peloux (Banque de France).
Jean-Pierre Lac, président de Lyon Place Financière et Tertiaire rappelait ainsi la genèse de l’ouvrage publié : « On l’a fait en équipe, sur la base de chiffres réunis à partir de diverses sources hétérogènes. Ce n’est donc pas un rapport annuel. »
Un comité de lecture a assuré la sélection de 1200 données chiffrées, et le re-writing de l’ouvrage, le premier du genre, pour Auvergne Rhône-Alpes, en 4 parties, une grande région européenne à vivre, une place économique forte, l’appui public à l’économie régionale, et pour conclure, la place financière et sa contribution à notre grande région.
C’est un atout important, Auvergne Rhône-Alpes est une grande région agréable à vivre, qui attire pour son cadre de vie, en croissance, plus que les autres régions, avec de nombreuses zones de montagne (au-dessus de 700 mètres d’altitude), où vit une partie importante de la population, plus de 30%. C’est aussi une région équilibrée, dont la plus grande ville, Lyon représente 20% de la population, 40% du PIB, ce qui n’en fait pas pas une métropole dominatrice au contraire des grandes régions européennes, partenaires et concurrentes, que sont par exemple, le Baden-Württemberg, la Catalogne ou la Lombardie, avec pour cette dernière, par exemple, le poids très important de Milan. On compte aussi 204 bassins de vie… et 93 restaurants étoilés. Auvergne Rhône-Alpes est par ailleurs une région très bien située en Europe, au coeur des grands axes, entre le Nord et le Sud, entre l’Est et l’Ouest.
Auvergne Rhône-Alpes est une place économique forte avec un PIB de 240 milliards euros et PIB par habitant de 31000 euros, c’est ainsi la 8ème région d’Europe sur le plan économique, avec une industrie représentant 18% du PIB (et 500 000 emplois), pour un secteur marchand qui en pèse 52%, l’agriculture, la construction et le tertiaire non marchand constituant donc 30% du PIB auvergno-rhône-alpin.
3,3 millions d’actifs pour 75% dans le tertiaire.
Parmi les atouts majeurs, notons le haut niveau de l’enseignement, avec les Universités, les écoles, les centres de R&D, et une structuration en 15 pôles d’activités.
Au plan économique, on compte 450 000 entreprises, dont 99% sont des TPE (très Petites Entreprises), et dont 34 000 entreprises ont un chiffre d’affaires supérieur à 750 000 euros.
94% des entreprises ont moins de 10 salariés.
Les entreprises du secteur privé employent 2 millions de personnes avec 14 salariés en moyenne (contre 31, en moyenne dans les entreprises comparables de la région du Baden-Württemberg).
90 % des PME sont détenues par la famille fondatrice, et 80% des ETI le sont par des grands groupes. Le maillage entre les PME, les ETI et les grands groupes est plutôt bon.
Cependant la taille moyenne actuelle des entreprises est préjudiciable au développement international, à la gestion financière, à la compétitivité et donc à leur survie.
On compte 47 très grandes entreprises, et 99% des entreprises ont moins de 50% des salariés, pour 1% des entreprises qui représentent 96% des exportations. Nous voyons là un autre aspect de la concentration.
Malgré cela, l’équilibre de fonctionnement est bon, grâce à la sous-traitance, à la co-innovation, à l’irrigation des Grandes Entreprises vers les ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire).
Cet équilibre, et le poids économique de la région nouvellement constituée, sont soutenus par un appui public à sa mesure, avec un rôle utile (cadrage, accompagnement, sensibilisation), ùmême si existe un certain morcellement entre l’Etat, la région, la métropole, et les différentes institutions comme la Banque de France.
Ainsi ce secteur représente 80 points de contact quand la place financière équivaut à 10 000 points de contact, avec 75 000 collaborateurs, 3409 agences et 190 milliards de crédit distribués.
Place financière et tertiaire, la région Auvergne Rhône-Alpes l’est certainement grâce à la bourse avec une centaine de sociétés cotées, une dizaine de nouvelles introductions par an.
Elle est aussi le berceau historique du private equity en France (Siparex, Banque de Vizille), avec 1300 sociétés en portefeuille fin 2014.
On note aussi la présence importante d’autres investisseurs en fonds propres (family offices, business angels, crowdfunding), soit une bonne base d’investisseurs, et aussi le monde de l’assurance comme partenaire de la gestion et investisseur.
La région Auvergne Rhône-Alpes est aussi Place Financière et Tertiaire grâce aux professions du chiffre (les 2300 experts comptables, et leurs 13000 collaborateurs), ainsi que grâce aux professionnels du droit (5000 avocats), et au monde du conseil, regroupant les « intégrés » et les « indépendants »
Les vecteurs du savoir (formation initiale, formation continue, presse, associations, les sites…) et du faire savoir sont aussi mssivement présents, en appui du dynamisme régional.
Jean-Pierre LAC indiquait que cet ouvrage peut servir base de données. C’est l’expression du travail qu’accomplit Lyon place financière et tertiaire, depuis presque 30 ans, avec ses 300 membres d’origine diversifiée, l’organisation régulière de réunions publiques, des publications, et un lieu de travail en commun qui permet de réunir, d’échanger, de concevoir, et de construire.
Ensuite le quizz, lancé par Béatrice Varichon, et basé sur le nombre d’exemplaires édités multiplié par leur épaisseur, soit 48 mètres, permit à l’assistance de se remémorer l’ouvrage architectural qui mesure cette hateur. Evidemment, nous ne vendrons pas la mèche…
Un grand merci fût aussi adressé pour l’accompagnement des starts-ups au niveau de Lyon, et Jean-Pierre Lac de souligner, justement, l’importance de les accompagner aussi quand elles atteignent 5 années d’existence, ce qui correspond à la Death Valley pour certaines d’entre elles.
Vous pouvez vous procurer « chiffres clés Auvergne Rhône-Alpes pour 2016 » en contactant Lyon Place Financière et Tertiaire
Palais du Commerce Place de la Bourse 69002 LYON – Téléphone : 04 78 37 62 30 – Fax : 04 72 41 74 64 – – Email : LPFT@lyon-finance.org – Site internet : www.lyon-finance.org