Avec Hippolia, les Starts-Ups entament leur chevauchée fantastique

Equita Lyon innove en accueillant le village des starts-ups d’Hippolia, le pôle des acteurs de la filière équine, basé à Caen et regroupant 145 adhérents de toute la France. La présence des starts-ups s’inscrit largement dans le cadre des missions d’Hippolia, parmi lesquelles figure l’accompagnement des « jeunes pousses », qu’il s’agisse de la conception de produits, d’étude de marché, de recherche de financement, de conquête de marchés, de formation ou d’actions collectives.

La création de ce pôle est une reconnaissance de l’importance du secteur économique articulé autour du cheval, et, in fine de son rôle stratégique, au-delà des 180 00 emplois équivalents temps plein générés, par son rôle structurant sur les territoires, et par sa capacité d’attraction pour le tourisme.

D’emblée le ton est donné sur le caractère concret et opérationnel du pôle, « Sans Hippolia, je ne pourrai pas être présent à Equitalyon, qui est un salon très important. », déclare l’un des exposants. « Pour moi adhérer à Hippolia, dés la création de l’entreprise était une évidence, car je connais déjà des membres, et je travaille même avec plusieurs autres exposants d’Hippolia, c’est vraiment utile d’en faire partie. ».

Tous les exposants d’Hippolia méritent que l’on s’intéresse à leur aventure.

Notons par exemple la (probable) benjamine (et surdouée) du groupe, Alexandra MARTEL, 20 ans depuis la semaine dernière, et fondatrice du réseau social Horsealot,

Equita Lyon 2015 - HORSEALOT

Equita Lyon 2015 – HORSEALOT

visant à unifier l’univers des cavaliers et des passionnés de cheval sur un support web, et à améliorer la qualité des informations échangées sur les forums, grâce à un processus de l’information par les utilisateurs eux-mêmes. Le projet a démarré il y a 2 ans, pour connaître un premier galop d’essai l’an dernier avec une version beta du site, monté en puissance depuis, avec 50 000 abonnés, et dont la première version est en ligne depuis une semaine. Un succès auprès du public qui devrait conforter la démarche enthousiaste et rigoureuse d’Alexandra MARTEL, qui unifie ainsi 2 de ses passions, le cheval et le digital, en faisant aussi partie d’un fonds d’investissement, THE FAMILY. Les entreprises peuvent créer gratuitement leur propre page sur le site www.horsealot.com et communiquer ainsi avec 50 000 contacts qualifiés.

Equita Lyon 2015 - Equisense - Camille SAUTE ET UN DE SES ASSOCIÉS

Equita Lyon 2015 – Equisense – Camille SAUTE ET UN DE SES ASSOCIÉS

Toujours dans le digital, Balios propose Equisense, créée depuis quelques mois par 3 associés, dont 2 ingénieurs de l’UTC (Compiègne), qui opère dans le domaine de la performance équestre, grâce à son capteur d’informations, qui équipe le cheval, collecte des informations, les agrège et les rend disponibles sur différents supports (smartphones, tablettes, PC), pour l’instant 3 grandes familles d’informations sont enregistrées, l’activité, la santé, les performances, les parcours réalisés en 2D (entraînements, loisirs, intérieur/extérieur, compétitions…), avec des détails très fins… Ces informations peuvent évidemment être partagées par plusieurs cavaliers qui utilisent la même monture. La disponibilité des informations permet une meilleure prise en compte du travail déjà effectué par un cheval, et son cavalier, et de savoir ce qui peut ou doit être fait lors d’une séance ultérieure. Ou de repérer des points particuliers sur lesquels opérer plus précisément un effort.
Balios/Equisense lance une opération de crowdfunding (financement participatif) avec une plateforme dédiée, Kickstarter, qui devrait permettre aisément d’atteindre l’objectif de la levée de fonds annoncé (50 000 euros). Un projet qui avance donc bien. Pour les fans des aspects techniques, Camille SAUTE, la directrice scientifique de l’entreprise, indique que les développements sont sous iOS et Android (la rédaction ajoute que ce sont des dérivés de Linux).

TACANTE, ÉQUIPEMENT DU CAVALIER ET DU CHEVAL : TAPIS DE SELLE

TACANTE, ÉQUIPEMENT DU CAVALIER ET DU CHEVAL : LE LOGO

Après le digital, rejoignons un secteur plus traditionnel, mais riche d’innovations, comme le prouve TACANTE, qui entre sur le marché des équipements du cheval et du cavalier avec des tapis de selle, en se fondant sur une approche responsable, en termes de territoire et de respect de l’environnement. C’est une toute jeune entreprise, basée à Paris, et fondée par Morgane CARCAILLET, pour développer le lien invisible entre le cheval et l’homme, marier le luxe avec une exigence environnementale, devenir pionnier de la démarche responsable dans le secteur de l’équipement équestre tout en apportant plus de confort au cheval et au cavalier.

TACANTE, ÉQUIPEMENT DU CAVALIER ET DU CHEVAL : TAPIS DE SELLE

TACANTE, ÉQUIPEMENT DU CAVALIER ET DU CHEVAL : TAPIS DE SELLE

Les tapis de selle de TACANTE sont des tapis de selle respirant, à haute performance : ils restent bien en place sur le cheval, disposent d’un passage de sangle breveté, d’un rembourrage très élaboré et nouveau sur le marché, amortissant bien les mouvements, et sont fabriqués avec des matériaux (issus du recyclage). Les tapis de selle, disponibles en 4 couleurs et 2 coupes, sont fabriqués en France pour des raisons de maintien d’un haut niveau qualitatif. Le cycle de production implique des pics de production, gérés pour l’instant sur les différents sites de fabrication, près d’Annecy (où est aussi basée une partie de la conception) et de Troie. En dehors de l’aspect créatif de ces tapis de selle, la gestion de la production reste primordiale pour répondre à une demande déjà forte.

Julien CABIROL, FONDATEUR D'EQUIBAO

Julien CABIROL, FONDATEUR D’EQUIBAO

Puisque nous étions à Annecy, un saut vers la Roche-sur-Foron s’imposait naturellement, par le truchement du hasard, avec EQUIBAO, l’entreprise de Julien CABIROL, normand expatrié en terres (hautes-)savoyardes, ancien directeur d’une entreprise de maréchalerie. EQUIBAO propose des aliments et des soins pour chevaux, personnalisables, et commercialisés par un double canal, constitué par un réseau d’ambassadeurs (qui sont des utilisateurs) et par son propre site de e-commerce. La personnalisation des flacons et des seaux permet une meilleure utilisation des produits, ainsi qu’une gestion plus rationnelle, notamment pour les écuries (à chaque cheval peut être affecté un lot de produits). Parmi les produits proposés, notons par exemple des produits dédiés à l’hygiène de l’appareil respiratoire, des stimulants de la circulation sanguine, des compléments de pansements gastriques, des stimulants pour la pousse et la qualité de la corne, et des compléments alimentaires pour la forme et le système immunitaire.

Equita Lyon 2015 - EQUINAIL

Equita Lyon 2015 – EQUINAIL

EQUINAIL est née d’une idée fulgurante, pendant un concours équestre, et propose des vernis colorés à la kératine pour les sabots des chevaux. Mettre la couleur aux pieds des chevaux est un concept novateur, avant-gardiste et disruptif. Le vernis est disponible en 12 couleurs, est conçu sur une base aqueuse, qui n’attaque ni la corne ni l’environnement, et peut être enlevé avec une simple brosse, du savon et de l’eau chaude. Concrètement, cela se traduit déjà par de beaux succès commerciaux qui dépassent la simple curiosité.

YVES LANGLOIS, FONDATEUR D'EQUINAIL

YVES LANGLOIS, FONDATEUR D’EQUINAIL

Yves LANGLOIS, le fondateur et pilote d’Equinail est lui-même propriétaire de chevaux, a œuvré pendant plus de 30 ans dans la publicité, et retrouve le plaisir de la création d’entreprise à travers Equinail.




Lyon Place Financière et tertiaire a tissé un bel ouvrage avec ses « chiffres clés Auvergne Rhône-Alpes pour 2016 », présenté à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon

Il y avait une forte affluence, ce jeudi 22 octobre 2015, dans les salons de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon, à l’occasion de la présentation des « chiffres clés Auvergne Rhône-Alpes pour 2016 », publié par Lyon Place Financière et Tertiaire, organisation de la place financière et tertiaire de Lyon, fédérant les acteurs lyonnais du domaine, pour en promouvoir l’activité sur les différents marchés, et à l’international.
Etaient ainsi présents Olivier Arthaud (Direction Régionale des Commissaires aux comptes de Lyon), Gilles Assollant (Lyon Métropole Angels), David Buffelard (Lyon Pôle Bourse), Bernard Buisson (comité régional des banques), Jacques de Chilly (Grand Lyon La Métropole), Xavier Ginon (Conseil régional des Notaires de la Cour d’Appel de Lyon), Jean-Pierre Gitenay (Lamy Lexel avocat), Jacques Maureau (Conseil Régional de l’Ordre des Experts Comptables), Pierre du Peloux (Banque de France).

Jean-Pierre Lac, président de Lyon Place Financière et Tertiaire rappelait ainsi la genèse de l’ouvrage publié : « On l’a fait en équipe, sur la base de chiffres réunis à partir de diverses sources hétérogènes. Ce n’est donc pas un rapport annuel. »
Un comité de lecture a assuré la sélection de 1200 données chiffrées, et le re-writing de l’ouvrage, le premier du genre, pour Auvergne Rhône-Alpes, en 4 parties, une grande région européenne à vivre, une place économique forte, l’appui public à l’économie régionale, et pour conclure, la place financière et sa contribution à notre grande région.

C’est un atout important, Auvergne Rhône-Alpes est une grande région agréable à vivre, qui attire pour son cadre de vie, en croissance, plus que les autres régions, avec de nombreuses zones de montagne (au-dessus de 700 mètres d’altitude), où vit une partie importante de la population, plus de 30%. C’est aussi une région équilibrée, dont la plus grande ville, Lyon représente 20% de la population, 40% du PIB, ce qui n’en fait pas pas une métropole dominatrice au contraire des grandes régions européennes, partenaires et concurrentes, que sont par exemple, le Baden-Württemberg, la Catalogne ou la Lombardie, avec pour cette dernière, par exemple, le poids très important de Milan. On compte aussi 204 bassins de vie… et 93 restaurants étoilés. Auvergne Rhône-Alpes est par ailleurs une région très bien située en Europe, au coeur des grands axes, entre le Nord et le Sud, entre l’Est et l’Ouest.

Auvergne Rhône-Alpes est une place économique forte avec un PIB de 240 milliards euros et PIB par habitant de 31000 euros, c’est ainsi la 8ème région d’Europe sur le plan économique, avec une industrie représentant 18% du PIB (et 500 000 emplois), pour un secteur marchand qui en pèse 52%, l’agriculture, la construction et le tertiaire non marchand constituant donc 30% du PIB auvergno-rhône-alpin.
3,3 millions d’actifs pour 75% dans le tertiaire.

Parmi les atouts majeurs, notons le haut niveau de l’enseignement, avec les Universités, les écoles, les centres de R&D, et une structuration en 15 pôles d’activités.

Au plan économique, on compte 450 000 entreprises, dont 99% sont des TPE (très Petites Entreprises), et dont 34 000 entreprises ont un chiffre d’affaires supérieur à 750 000 euros.
94% des entreprises ont moins de 10 salariés.

Les entreprises du secteur privé employent 2 millions de personnes avec 14 salariés en moyenne (contre 31, en moyenne dans les entreprises comparables de la région du Baden-Württemberg).
90 % des PME sont détenues par la famille fondatrice, et 80% des ETI le sont par des grands groupes. Le maillage entre les PME, les ETI et les grands groupes est plutôt bon.

Cependant la taille moyenne actuelle des entreprises est préjudiciable au développement international, à la gestion financière, à la compétitivité et donc à leur survie.

On compte 47 très grandes entreprises, et 99% des entreprises ont moins de 50% des salariés, pour 1% des entreprises qui représentent 96% des exportations. Nous voyons là un autre aspect de la concentration.

Malgré cela, l’équilibre de fonctionnement est bon, grâce à la sous-traitance, à la co-innovation, à l’irrigation des Grandes Entreprises vers les ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire).

Cet équilibre, et le poids économique de la région nouvellement constituée, sont soutenus par un appui public à sa mesure, avec un rôle utile (cadrage, accompagnement, sensibilisation), ùmême si existe un certain morcellement entre l’Etat, la région, la métropole, et les différentes institutions comme la Banque de France.
Ainsi ce secteur représente 80 points de contact quand la place financière équivaut à 10 000 points de contact, avec 75 000 collaborateurs, 3409 agences et 190 milliards de crédit distribués.

Place financière et tertiaire, la région Auvergne Rhône-Alpes l’est certainement grâce à la bourse avec une centaine de sociétés cotées, une dizaine de nouvelles introductions par an.
Elle est aussi le berceau historique du private equity en France (Siparex, Banque de Vizille), avec 1300 sociétés en portefeuille fin 2014.
On note aussi la présence importante d’autres investisseurs en fonds propres (family offices, business angels, crowdfunding), soit une bonne base d’investisseurs, et aussi le monde de l’assurance comme partenaire de la gestion et investisseur.

La région Auvergne Rhône-Alpes est aussi Place Financière et Tertiaire grâce aux professions du chiffre (les 2300 experts comptables, et leurs 13000 collaborateurs), ainsi que grâce aux professionnels du droit (5000 avocats), et au monde du conseil, regroupant les « intégrés » et les « indépendants »

Les vecteurs du savoir (formation initiale, formation continue, presse, associations, les sites…) et du faire savoir sont aussi mssivement présents, en appui du dynamisme régional.

Jean-Pierre LAC indiquait que cet ouvrage peut servir base de données. C’est l’expression du travail qu’accomplit Lyon place financière et tertiaire, depuis presque 30 ans, avec ses 300 membres d’origine diversifiée, l’organisation régulière de réunions publiques, des publications, et un lieu de travail en commun qui permet de réunir, d’échanger, de concevoir, et de construire.

Ensuite le quizz, lancé par Béatrice Varichon, et basé sur le nombre d’exemplaires édités multiplié par leur épaisseur, soit 48 mètres, permit à l’assistance de se remémorer l’ouvrage architectural qui mesure cette hateur. Evidemment, nous ne vendrons pas la mèche…

Un grand merci fût aussi adressé pour l’accompagnement des starts-ups au niveau de Lyon, et Jean-Pierre Lac de souligner, justement, l’importance de les accompagner aussi quand elles atteignent 5 années d’existence, ce qui correspond à la Death Valley pour certaines d’entre elles.

Vous pouvez vous procurer « chiffres clés Auvergne Rhône-Alpes pour 2016 » en contactant Lyon Place Financière et Tertiaire
Palais du Commerce Place de la Bourse 69002 LYON – Téléphone : 04 78 37 62 30 – Fax : 04 72 41 74 64 – – Email : LPFT@lyon-finance.org – Site internet : www.lyon-finance.org




Convention USF 2015 (Utilisateurs SAP francophones) : un bon bilan, des perspectives

25 ans et demain ? C’était le titre de la conférence introductive à la Convention USF 2015 (Utilisateurs SAP francophones), des 07 et 08 octobre 2015, au Centre des Congrès de la Cité Internationale de Lyon, tenue par le président de l’USF, Monsieur Claude MOLLY-MITTON, qui pouvait annoncer une affluence record, avec 1500 participants et 90 partenaires.
Convention USF 2015 - Claude MOLLY-MITON, président de l'USF

25 ans, car l’USF fête ses 25 ans cette année, et est le 2ème plus vieux club utilisateurs SAP du Vieux Continent.
Avec un bon bilan en termes d’activités, parmi lesquelles on peut citer
– la mise en place d’actions bilatérales avec le club allemand des utilisateurs SAP,
– l’introduction dans les travaux de l’USF des différentes solutions SAP, qui sont nombreuses,
– la mise en place d’un groupe de travail sur les audits de licences (licences SAP, bien entendu),
– l’organisation de la Convention elle-même, et la préparation des prochaines conventions, celle de 2016, prévue à Nancy, et celle de 2017, prévue à Lille,
– des objectifs dépassés en termes de nombre de publications, avec pas moins de 12 publications, et en projet « Comment adapter SAP Hana », et « Les accès indirects : un sujet de conflit ».

Passé l’énoncé de ce bilan d’activités, Monsieur Claude MOLLY-MITON, pût commencer, en parlant à la 1ère personne du singulier, à exprimer le point de vue de l’USF sur le dossier des audits de licence, et des accès indirects, pour passer très vite à la 1ère personne du pluriel, soutenu en cela, par une salle comble et comblée, manifestement acquise et applaudissant les propos tenus par le président de l’USF.

Ce moment de consensus entre la majeure partie de l’auditoire et le maître de cérémonie débouchait très rapidement sur les autres projets en matière de publications, dont l’enquête de satisfaction, la seconde édition, structurée de manière à pouvoir être comparée à la 1ère édition.
Et sur le rappel du travail d’influence de l’USF sur l’offre de SAP, avec notamment 12 demandes retenues sur 29 demandes émises, pour 89 demandes recevables.

Maître Yves BISMUTH, président de l’ADIRA (Association pour le développement de l’informatique en région Auvergne-Rhône-Alpes) prît ensuite la parole sur un thème toujours plus d’actualité, et crucial pour et dans l’avenir « Data, objets connectés et libertés individuelles », pour rappeler que l’émergence d’une République numérique s’accompagne d’une évolution des libertés fondamentales que le numérique bouleverse, et qui peut aboutir à la servitude numérique.
Convention USF 2015 - Yves BISMUTH, président de l'ADIRA
Ainsi le droit doit faire respecter la vie privée, de ceux-là même qui sont dans une attitude d’exhibition.
La liberté est indivisible, le post-humanisme émerge, qui indique que face à la fatigue d’être libre, l’Homme se doît d’être en alerte.
Le contexte actuel, celui d’une « infobésité » ne doit pas diminuer le droit à la vie privée. Nous devons garder la liberté de choix, pouvoir nous débrancher, rester anonyme, prôner le « silence des puces », disposer du droit à l’autodétermination de nos données.

Le lendemain, Convention USF 2015 - Laurent ALEXANDRE, Président de DNAvisionLaurent ALEXANDRE allait nous entretenir d’un sujet où la science-fiction d’hier, celle de la littérature et celle du cinéma rejoint le monde d’aujourd’hui, de demain, et d’après-demain, pour nous demander : Qu’allez-vous devenir avec l’Intelligence Artificielle faible gratuite ?
L’IA faible est l’IA qui n’a pas conscience d’elle-même, au contraire de l’IA forte. Brièvement, le développement de l’IA forte, qui aura conscience d’elle-même, sera nécessairement connectée, et aura accès aux interrogations de l’Humanité sur son devenir face à l’IA forte, aux interrogations et à aux différentes positions sur la nécessité de détruire l’IA forte pour garantir la survie de l’Humanité.
Il aborda la question du Transhumanisme, engendré par la possibilité d’allonger la vie, pour aller vers l’immortalité, offerte par le croisement de 4 technologies, les NBIC (Nanotechnologie, Biotechnologie, Informatique, Cognitique) dans un futur très proche.
Cette possibilité d’éternité est évidemment source d’autres questionnements entre eugénisme, d’une part, un eugénisme qu’il voit déjà à l’oeuvre dans plusieurs pays hors de la sphère culturelle judéo-chrétienne, et démocratie, d’autre part, une démocratie au péril des NBIC.
Avant sa prise parole, il nous avait été rappelé que Laurent ALEXANDRE, est chirurgien-urologue, diplômé de Sciences Po, HEC, et de l’ENA, et qu’il créa Doctissimo, puis DNA VISION, qu’il préside actuellement.

Abordant des thèmes assez proches, sur un ton plus optimiste, les frères Bogdanoff, Convention USF 2015 - Igor et Grichka BOGDANOFFconclurent cette approche du futur, par le rêve, réaliste, de colonisation d’autres planètes, par l’Humanité, trouvant là une issue à sa survie.