La Chica, by Sophie Fustec, a largement conquis le public villeurbannais, enthousiaste et heureux, d’écouter cette artiste, en dehors des modes, authentique, exigeante, communicative, féline, au jeu de scène à la fois exubérant, joyeux, sensuel, intellectuel, intimiste et grave. Bientôt, on pourra comparer de jeunes auteuses compositrices interprètes en disant par exemple qu’elles ont leur propre univers comme Kate Bush, Tori Amos, Fiona Apple et La Chica, mais aussi finalement les Grandes Dames en noir de la chanson française, et d’autres sans doute, du même talent.
Évidemment, le récital de La Chica emprûnte à ses influences culturelles vénézuéliennes, et donc sud- et centre-américaines, avec comme ami, complice, et confident, son grand piano à queue, influences classiques, piano qui résonne comme une partie de son âme, qu’elle écoute, qu’elle interroge, et qu’elle magnifie. Il est son double et un acteur à part entière de sa performance et de son évidente intériorité.
Pour les oreilles, le coeur, et l’âme, c’est une grande joie.
